Toutes les pistes cyclables à Montréal ont quelques tronçons et intersections qui sont particulièrement dangereux. C’est dans ces lieux où un grand nombre d’accidents prenne place. C’est nécessaire que la Ville établisse une liste de ces endroits risqués et mette en place des mesures pour régler ces problèmes.
La piste cyclable Brébeuf pourrait être qualifié à la fois de sécuritaire et de dangereuse. Si on regarde le tronçon entre Rachel et Laurier, qui mesure 1.1 km, on trouve que Brébeuf est une rue assez calme avec peu de conducteurs. De plus, les intersections ne sont pas fréquentes; il y en a que six entre Rachel et Laurier. Calme et peu d’intersections sont deux caractéristiques clés pour qu’une rue soit appropriée pour le placement d’une piste cyclable sécuritaire. La question qui s’impose, est la suivante: où se trouve réelement la nuisibilité sur Brébeuf?

La réponse est que les intersections sont mal conçues, surtout au niveau de Marie-Anne et Gilford. À ces deux intersections, les cyclistes qui se déplacent en direction nord-sud croissent un panneau d’arrêt mais malheureusement, les conducteurs qui se déplacent en directions est-ouest (soit à Marie-Anne ou à Gilford) ne le croissent pas. À la place, on y trouve seulement des symboles de vélos jaunes peints sur l’asphalte. La conséquence à cela : les conducteurs à Montréal ne respectent pas les passages pour cyclistes comme ils ne respectent pas les passages pour piétons.


J’habite prés de Marie-Anne et Brébeuf et je trouve que c’est intéressant de s’arrêter à ce croisement durant les heures de pointes afin d’oberserver les interactions entre les cyclistes et les conducteurs. Et comme vous pourriez le constater une confusion s’installe très rapidement entre les cyclistes, les conducteurs et les piétons. Personne n’arrive plus à comprendre à qui est la priorité. En générale, la circulation est bien ralenti. Toutefois ça arrive qu’un cycliste traverse l’intersection sans s’arrêter parce qu’il suppose que c’est aux conducteurs de s’arrêter. Même les conducteurs font la même chose parfois. Ce chaos crée des situations très dangereuses.
Brébeuf est comme une autoroute pour vélo. Des milliers de cyclistes se déplacent chaque jour sur cette piste cyclable. Le nombre de cyclistes qui prennent Brébeuf est beaucoup plus élevé que le nombre de conducteurs qui prennent Marie-Anne ou Gilford.

La solution, pour rendre ses intersections plus sûres, est assez simple. De plus, ce n’est pas cher. La Ville doit installer des panneaux d’arrêts sur Marie-Anne et Gilford niveau Brébeuf. Avec une installation des panneaux d’arrêts sur ces deux rues, la confusion entre cyclistes et conducteurs serait réglé.

Tout a fait d’accord.
J’ajouterais cependant ceci:
Par deux fois, j’ai failli heurter des portieres d’auto ouverte inopinement sur cette piste. Il serait plus securitaire d’inverser le sens de la circulation sur Brebeuf. Les occupants des voitures stationnees (direction nord-sud cette fois-ci) pourraient mieux voir les cycliste qui les frolent (ceux remontant vers le nord). En plus, une portiere heurtee dans le sens du poil fait moins mal qu’a contre poil.